Réflexions sur les micropolluants que certains junassoles ingères ou on ingérés pendant de
nombreuses années, suite à une station d’épuration dont les rejets n’auraient jamais du être conduits au Vidourle dans ces conditions, c’est-à-dire dans un fossé non étanche passant à proximité des puits et forages de riverains présent bien avant l’implantation de la STEP.
Qui dans la population est particulièrement concerné par les micropolluants?
Tout le monde ! Les personnes les plus faibles sont toutefois les plus immédiatement concernées: les nouveaux nés et les enfants, les femmes enceintes, les personnes âgées, les personnes immunodéprimées .
L’eau potable peut-elle être prise directement à la sortie de la station d’épuration moderne?
A l’heure actuelle, moyennant des traitements très sophistiqués et coûteux, il serait théoriquement possible de le faire. Dans certains pays manquant cruellement d’eau, des expériences pilote sont en cours.
Des études supposent que les micropolluants présents dans l’eau, mais aussi dans l’air ou la
nourriture, jouent un rôle dans l’augmentation des cancers ou la baisse de fertilité. En tous les cas, il s’agit de s’en préoccuper car il n’est pas normal qu’on trouve la présence de médicaments, par exemple, dans l’eau potable.
Les différentes étapes de dépollution d’une STEP moderne sont nombreuses et les rejets de sortie
sont maitrisés (mais partiellement) bien qu’ils ne soient pas réutilisés directement pour la consommation humaine. Pour les STEP moins performantes, les rejets se font dans les rivières, canaux, mer…. ou ils sont dilués et de ce fait, moins agressifs bien que polluants tout de même. Ces rejets contiennent en +/- grande quantité des bactéries (analyse bactériologique) et des micropolluants (analyse physico chimique).
La micropollution est-elle détectable au goût?
En principe, non, sauf pour le MTBE par exemple(Méthyl-tertiobutyl éther ). Le MTBE a un goût de térébenthine et peut rendre l’eau imbuvable à très petites doses déjà (0,015 mg/l d’eau).
Lors des analyses de l’eau, dans la plus part des cas, on est à la recherche de bactéries pathogènes
et on décrète l’eau potable ou non potable. Pour ce genre de pollution, faire bouillir l’eau, utiliser la chloration ou les UV suffit.
Dans certains cas on ne peut pas se contenter d’une analyse bactériologique et c’est le cas de la
STEP de Junas dont certains consommateurs d’eau sont sur le trajet de rejets d’une STEP complètement obsolète et saturée : l’eau est chargée de micropolluants. Pour se faire une idée sur la dangerosité de ces micropolluants, on peut aller sur internet et taper sur Google, yahoo ou autres : micropolluants, micropolluants danger. L’existence des micropolluants dont les effets sont insidieux est admise par tout le monde, mais la dangerosité est minimisée pour ne pas dire occultée par les pollueurs. Les STEP les plus performantes à ce sujet deviennent obsolètes dès leur mise en service, il se crée de nouveaux micropolluants chaque jour.
Après lecture des différents sites, on a plus du tout envie de consommer cette eau, même de faire sa toilette et on se pose la question : quelles sont la ou les solutions.
Est-on capable de traiter la micropollution?
Dans une certaine mesure, il est possible de réduire la contamination avec des
traitements sophistiqués tels que l’ozonation , le charbon actif (par absorption des molécules) ou la filtration membranaire (par nanofiltration). Cependant, ces techniques ne sont pas efficaces pour tous les micropolluants ou permettent uniquement de diminuer les concentrations (il reste encore des traces).
L'osmose inverse ? avec lampe UV (informations sur internet) est une solution pour l’eau de boisson et la cuisine. Pour la toilette cela demande une installation plus conséquente. L’installation d’un osmoseur demande un investissement assez lourd, mais les frais d’entretien sont minimes au regard des autres solutions Utilisation de l’eau en bouteille ?. A la longue c’est cher et il faut tenir compte du nombre de consommateurs au foyer. Adduction d’eau de la ville ?
La situation est très grave pour certains et c’est urgent d’agir. Mais avant toutes choses, il faudrait
refaire des analyses complètes cette fois, par des intervenants indépendants et agréés et un laboratoire également agréé et indépendant pour éventuellement proposer les résultats de ces analyses à des fins juridiques. Dans le Gard, le Laboratoire CERECO Sud à Garon est agréé (selon l’arrêté du 09/09/2011 du ministère de la santé) et n’a pas de rapport avec la siciété qui détient l’entretien de la STEP (SAUR). Si la procédure d’analyse avait été respectée, en particulier signaler que les prélèvements ont été effectués sur des forages et puits sur le trajet de sortie d’une STEP défaillante, avec les rejets non contrôlés d’un terrain de camping, le laboratoire aurait mis de sérieuses réserves quant à la potabilité physico-chimique dans ses rapports et que la probabilité bactériologique pouvait être remise en question à chaque minute.
En réponse, un laboratoire disposant de tous les éléments peut donner les utilisations
possibles selon les résultats : consommation humaine, arrosage jardin, arrosage fleurs…
Les puits, forages et nappes phréatiques sont alimentés par la perméabilité du sol qui filtre
une partie des eaux. Quand il y a une masse d’eau est stagnante et continuelle, il se crée des veines qui grossissent en fonction de leur débit et alimentent directement sans filtration les puits, forages et nappes phréatiques.
Il est à noter que le curage des fossés sans décontamination ne fait qu’aggraver la pollution des
micropolluants déposés au fond, qui de ce fait pénètrent de plus belle dans les nappes phréatiques ou sont redéposés chez le voisin. Le tubage est une solution mais pas la solution unique pour de nombreuses décennies car le sous-sol est contaminé.
La situation actuelle ne nous met pas à l’abri d’une grave pollution et ferait peut être des victimes,
si un déversement accidentel de poison était déversé dans le tout à l’égout. Dans la configuration actuelle, il n’y a pas de zone tampon de dilution entre la sortie de la STEP et les puits ou forages. L'Assemblée générale de l'ONU a reconnu mercredi 28 juillet l'accès à une eau de qualité et à des installations sanitaires comme un droit humain. Une décision jugée "historique" par la secrétaire d'Etat à l'écologie, Chantal Jouanno. Le Monde.fr avec AFP | 29.07.2010 à 13h36 • Mis à jour le 29.07.2010 à 13h36 http://www.bulletin-officiel.developpement-durable.gouv.fr/fiches/BO201021/met_20100021_0100_0021.pdf A suivre, une étude sur les micropolluants à la sortie de STEP en bon état de fonctionnement. Que penser des rejets de la STEP de Junas !
LE PROGRAMME AMPERES
Amperes pour la détection de nombreux micro-polluants dans l’eau
Ampères pour la détection de nombreux micro-polluants dans l’eau. Selon le programme AMPERES, du Cemagref et de Suez Environnement, les Stations d’Epuration des eaux usées (STEP) éliminent déjà 85 % des substances prioritaires citées dans la directive cadre sur l’eau (DCE). Dans le cadre de la lutte contre les micro-pollutions de l’eau, le CEMAGREF et Suez Environnement ont présenté les résultats du programme de recherche AMPERES. Le Cemagref, établissement public à caractère scientifique et technique, regroupe 1400 personnes dont 900 scientifiques. Premier opérateur de recherche publique sur l’eau, notamment sur les eaux de surfaces, le Cemagref travaille avec plusieurs partenaires, dont Suez Environnement depuis près de trente ans. Suez Environnement, structure englobant entre autre la Lyonnaise des Eaux, compte 65.400 employés dans le monde. L’entreprise est spécialisée dans le traitement et l’acheminement des l’eau et les services de gestion des déchets. Le programme AMPERES, doté d’un budget total de 2,4 millions d’euros, cofinancé par l’ANR (Agence Nationale de la Recherche), livre ses résultats : Les Stations d’Epuration des eaux usées (STEP) éliminent déjà 85 % des substances prioritaires citées dans la DCE. AMPERES a étudié plus de 100 composés, non seulement les substances prioritaires citées par la DCE, mais encore autour de 30 molécules issues de l’industrie pharmaceutique, hormones, etc., se concentrant sur les substances potentiellement problématiques. Ce programme ambitieux d’une durée de trois ans présente des travaux conséquents à partir de 21 stations d’épuration, de plus de 2000 échantillons et 5000 analyses. « Sur l’ensemble du projet, on remplit environ 2000 flacons et on fait des analyses à partir de ces prélèvements d’eau », observe Samuel Martin, responsable du département R&D Assainissement et environnement du CIRSEE et Chef du projet AMPERES SUEZ ENVIRONNEMENT. Il ajoute que « sur l’ensemble des substances, 50 % étaient arrêtées en stations d’épuration ».
AMPERES a l’ambition de répondre à plusieurs requêtes cruciales. Marina Coquery, Responsable scientifique du laboratoire d’analyses physicochimiques des milieux aquatiques du CEMAGREF/Lyon, nous précise les postulats de base du projet AMPERES : d’une part développer les méthodologies de prélèvements et l’analyse de micropolluants (MP) en eaux usées et boues de STEP, de mesurer les concentrations générées par les rejets de STEP, évaluer les traitements en cours dans les STEP, et les traitements avancés les plus prometteurs. La toxicité des MP trouvées, leurs conséquences sur l’écosystème et les organismes, ne sont pas encore évalués à ce stade des recherches. Les flacons sont analysés dans un contexte particulier : L’Europe adoptait en 2000 la directive cadre sur l’eau (DCE). Elle précise qu’il faudra atteindre pour 2015, concernant tous les milieux aquatiques naturels, un « bon état écologique et chimique ». Ainsi, elle impose la réduction des émissions de 33 substances nommées « prioritaires » et trouvées malgré tout dans le milieu naturel, toujours d’ici 2015. Ainsi, 13 des 33 substances prioritaires devraient être supprimées des milieux aquatiques à l’horizon 2015, et les émissions des 20 autres doivent être réduites. La recherche de quelques nanogrammes (1 nanogramme est un milliardième de gramme) nécessite des protocoles analytiques très particuliers, dont la plupart n’existaient pas avant AMPERES. Paracelse, alchimiste et médecin suisse du 16ème siècle (1493- 1541), précisait il y a 5 siècles : « c’est la dose seule qui fait le poison ». Les micropolluants peuvent affecter les organismes aquatiques, même à des doses particulièrement faibles. On connaît déjà les problèmes d’oestrogénisation des poissons à cause des particules de pilules contraceptives diluées dans les urines qui transitent par les STEP et que l’on retrouve dans les eaux de rivières. l’Ibuprofène aurait des effets nocifs sur les crabes. L’ONEMA traite par exemple des conséquences des perturbateurs endocriniens sur l’environnement aquatique. Madame Coquery nous indique que les MP, en masse, « représentent 1 % de la masse par rapport à l’ensemble des substances micro-organiques trouvées dans les eaux usées. Les métaux représentent « 82 % », les produits pharmaceutiques « 15 % », le tout analysé en entrée de station d’épuration. Par métaux, nous pouvons comprendre cadmium, mercure, nickel, plomb, etc. Madame Coquery nous donne l’exemple des médicaments que l’on retrouve dans les eaux usées : « on les retrouve à très forte concentration mais nous avons peu d’études à ce sujet-là. Les métabloquants ont été retrouvés « à très forte concentration ». Madame Diane d’Arras, Directeur recherche et Métier à Suez Environnement, précise « qu’il y a des hormones naturellement évacuées par le corps que nous avons retrouvé » (lors des analyses).
polycycliques, ces substances sont souvent quantifiées dans les boues des STEP. Des particules habituellement filtrées en stations d’épuration peuvent ne l’être que partiellement si elles y entrent en trop grande quantité. Si l’on s’inquiète des répercussions des MP sur les milieux aquatiques, que penser des MP certainement présents dans les boues restituées aux agriculteurs et épandues dans les champs, comme on le fait depuis 30 ans. L’ADEME traite le sujet. Une étude de l’INRA sur les boues issues de stations d’épuration, de monsieur Alexandre Dudkowski, nommés « L'épandage agricole des boues de stations d'épuration d'eaux usées urbaines », indique que « des apports répétés de boues par épandage pourrait, à long terme, provoquer dans les sols des accumulations incompatibles avec la qualité des cultures. Les ETM ont une origine industrielle (Cd, Ni, Hg, Cr), domestique (Cd, Cu, Pb) et pluviale (Ni, Pb, Zn). Les métaux les plus toxiques pour l'homme sont Cd, Hg et Pb ». La réglementation semble assez stricte, mais est-elle suffisante ? Comment les micro-cocktails chimiques sont-ils « perçus » par exemple par les mico-organismes ? Monsieur Claude Bourguignon, spécialiste en microbiologiste des sols, qui s’alarme particulièrement de leur état actuel, aurait-il rappelé s’il était présent à cette présentation du programme AMPERES que « le sol abrite 80 % de la biomasse vivante » ? Le programme AMPERES a l’énorme mérite de lever des questions importantes en tenant compte des avancées de la DCE ; les intervenants indiquent qu’ils réfléchissent à la possibilité d’épurer les eaux directement à la sortie des usines polluantes. De la modernité de la station dépend aussi la qualité des filtrations et des eaux restituées. Des traitements biologiques existent déjà, et ils sont reconnus comme étant efficaces. Madame d’Arras affirme que « les résultats sont rassurants pour les substances prioritaires », mais que « des efforts restent à faire concernant les autres substances » pour protéger efficacement le milieu aquatique et la biodiversité. Des technologies sont disponibles pour intensifier les traitements, mais elles sont coûteuses. • Aller plus loin : https://projetamperes.cemagref.fr/illustrations/AMPERES_synthese_2009.pdf • https://projetamperes.cemagref.fr/
LISTES DES COMPOSANTS ANALYSES LORS DU PROGRAMME AMPERES (ILS NE SONT PAS TOUS PRESENT DANS LES REJETS DE LA STEP DE JUNAS MAIS CERTAINS SONT SUREMENT DES MAXIPOLLUANTS) Composé
Pharma - Analgesique. anti inflammatoire
Pharma - Analgesique. anti inflammatoire
Pharma - Analgesique. anti inflammatoire
Pharma - Analgesique. anti inflammatoire
Pharma - Analgesique. anti inflammatoire
Pharma - Analgesique. anti inflammatoire
Composé Composé
30 April 2004 Active substances in PT 8 and 14 for which at least one dossier was submitted by 28 March 2004 The following tables list those existing active substances, notification of which had been accepted, within product types 8 and 14, and for which at least one dossier has been submitted to the designated Rapporteur Member State. Nota bene: The tables are made publicly avail
COMMUNIQUE DE PRESSE - Bruxelles, le 23 septembre 2009 PATIENTS ATTEINTS D’ARTHRITES, DE MALADIES INFLAMMATOIRES INTESTINALES OU DE PSORIASIS: RECOMMANDATIONS CONCERNANT LA PREVENTION ET LE TRAITEMENT DE LA GRIPPE L’arthrite, les maladies inflammatoires intestinales et le psoriasis sont des maladies inflammatoires chroniques fréquentes. Elles touchent les articulations (arthrite),